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Session de Cancún de la Conférence parlementaire sur l'OMC
A Cancún, les parlementaires se sont engagé à jouer un rôle dans le négociations sur le commerce
 | | Le Président de l’UIP, le sénateur Sergio Páez (au centre), et le Secrétaire général de l’UIP, M. Anders B. Johnsson (à gauche), ont été reçus par le Président du Mexique, M. Vicente Fox (à droite), à Cancún. |
"Nous, parlementaires, réaffirmons notre volonté de promouvoir un commerce libre et équitable qui profite aux populations à travers le monde, accélère le développement et atténue la pauvreté. Les négociations de Cancún devraient marquer un tournant décisif dans la mise en œuvre du Programme de Doha. Elles doivent proposer un cadre pour exécuter ce programme dans les délais prescrits et donner des résultats qui garantiront que les engagements et promesses souscrits à Doha seront respectés", ont déclaré les 320 parlementaires venus de 70 pays, dans une Déclaration adoptée à Cancún.
Les parlementaires, réunis à l'invitation de l'Union interparlementaire (UIP) et du Parlement européen, avec le soutien du Parlement mexicain, les 9 et 12 septembre 2003.
Le 12 septembre, la Déclaration a été officiellement remise au Président de la 5ème Conférence ministérielle de l'OMC, M. Luis Derbez, Ministre des Affaires étrangères du Mexique.
A Cancún, le Président de la République du Mexique, M. Vicente Fox, a reçu le Président et le Secrétaire général de l’UIP. A l’issue de la rencontre, le Président Fox nous a fait par des son point de vue sur le rôle des parlements dans le domaine du commerce.
Le Président mexicain Vicente Fox l’affirme :
"La présence des parlementaires apporte l’ingrédient politique qui permet de « blinder » des décisions qui sont parfois difficiles à prendre"
Q : M. le Président, voyez-vous un rôle pour les parlements et les parlementaires dans le cadre des négociations sur le commerce national et international et par rapport à l’OMC ?
V.F.:
En effet, je vois un rôle pour les parlementaires non seulement dans le domaine du commerce et de l’OMC, mais dans tous les forums internationaux. La présence des parlementaires apporte l’ingrédient politique qui permet de « blinder » de nombreuses décisions, responsables, qui sont parfois difficiles à prendre. Ici à Cancún, nous avons vu comment la question du commerce avait besoin d’être clarifiée. Aujourd’hui, nombre de personnes identifient l’OMC à un «mauvais garçon», comme si l’OMC était un élément perturbateur ou qui est responsable de la pauvreté. Alors que c’est le contraire qui est vrai : l’OMC tente de créer un dialogue qui permette de prendre des décisions sérieuses pour le bien de tous et qui réduisent la pauvreté. C’est là que la participation des parlementaires est à mon point de vue stratégique et cruciale.
Q : Les parlementaires seraient en somme le pont entre les citoyens, les ministres et l’autorité présidentielle ?
V.F.: Exactement ! C’est cela la politique : la recherche d’accords, de consensus, et l’intégration de la vision des citoyens. Et les parlementaires sont le véhicule qu’il faut pour cela.
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