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N°4, DECEMBRE 2001
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SOMMAIRE

white cube Invité spécial: M. Mosé Tjitendero
white cube Editorial : Albert, Marlène, Melina, Gilberto et les autres réfugiés
white cube Evènement: Journée ONU/UIP
white cube Dossier: Les parlementaires et la protection des réfugiés
white cube Activités: Parlements et processus budgétaire dans une perspective d'équité hommes-femmes
white cube Une page d'histoire: Passy et Cremer signent l'acte de création de la 1ère Conférence interparlementaire
white cubeL'UIP et l'OMC: Les parlementaires pour plus de transparence dans les négociations commerciales mondiales
white cubeL'UIP sur le terrain: L'UIP et l'ONU s'associent pour faire du Timor Oriental un Etat
white cube Evolution parlementaire

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Le Monde des Parlements
 Editorial

Albert, Marlène, Melina, Gilberto et les autres réfugiés

Guide sur le droit international relatif aux réfugiés
Guide sur le droit international relatif aux réfugiés
Nous les avons tant aimées, Marlène Dietrich et Melina Mercouri. Elles nous ont tant émus, Graça Machel, Rigoberta Menchu et Phan Phuc. Ils nous ont tant épatés Albert Einstein, Thomas Mann ou encore Gilberto Gil. Ces femmes et ces hommes avaient en commun l'audace, le courage, l'intelligence et le talent. Et aussi le fait que, à un moment de leur vie, ils ont tous été des réfugiés.

Comme les millions de femmes, d'hommes et d'enfants bosniaques, rwandais ou afghans qui hantent nos écrans de télévision et la conscience des responsables politiques, ces personnalités ont dû prendre un jour le chemin de l'exil. A cause de la guerre, de leurs idées ou simplement de leur appartenance ethnique, religieuse ou culturelle. Certains pays leur ont ouvert leurs portes. D'autres ont refusé. Parce que "la barque est pleine", disait-on alors. Parce qu'"on ne peut pas accueillir tout le monde" explique-t-on aujourd'hui.

Or, comme l'énonce la Déclaration universelle des droits de l'homme, "devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays"*. Conscients que ce principe est toujours d'actualité, l'Union interparlementaire (UIP) et le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) ont décidé de publier conjointement un Guide sur le droit international relatif aux réfugiés. Le HCR, institution qui vient en aide aux personnes déplacées par la force, et l'UIP, organisation mondiale des parlements, offrent aux élus des peuples et autres dirigeants gouvernementaux un outil de travail, sorte de pont entre les législations nationales et les normes internationales en matière de protection des réfugiés. La date de parution de cette publication a été choisie pour coïncider avec le 50ème anniversaire de la Convention de l'ONU relative au statut des réfugiés, et cet ouvrage a été présenté à la réunion ministérielle des Etats parties à la Convention de 1951. Il sera par ailleurs lancé officiellement lors d'une cérémonie spéciale durant la Conférence de l'UIP à Marrakech.

Il n'existe pas de réponse standard aux urgences humanitaires et aux afflux de populations dans les pays d'accueil. Ou plutôt si. Il en existerait une, comme le suggèrent de nombreux parlementaires : "faire en sorte qu'il n'y ait plus de réfugiés". Comment ? En mettant l'accent sur la prévention des conflits, grands générateurs de réfugiés. Certes. Encore faut-il qu'il existe une volonté politique pour le faire. Faute de mieux, les parlementaires et les décideurs disposent maintenant d'un guide qui non seulement énonce les paramètres moraux et politiques et les principes régissant le droit international des demandeurs d'asile mais qui, surtout, fait des suggestions concrètes sur la manière dont les parlements et leurs membres peuvent concourir à la mise en œuvre de ce droit. Nul ne sait mieux que Mosé Tjitendero, Président du Parlement namibien et ancien exilé ayant dû chercher refuge contre la persécution, à quel point ce rôle est crucial.

L.B.

*Article 14(1)

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