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En 1991, l'Union interparlementaire a engagé un processus pour promouvoir la sécurité et la coopération en Méditerranée. Très vite, ce processus, composé de diverses conférences et réunions, a été baptisé " processus CSCM ". Son but était de parvenir à définir, avec la participation de tous les pays de la région, une politique régionale dans tous les domaines et de jeter les bases d'un processus CSCM aussi bien intergouvernemental qu'interparlementaire. La CSCM était conçue comme un lieu de rencontre où, dans un climat de sécurité et de stabilité, un véritable dialogue des cultures pourrait s'instaurer et où des relations de partenariat se développeraient et assureraient à la région une croissance équilibrée.
Au cours des treize ans d'existence du processus CSCM, les participants ont fait de très nombreuses propositions pour atténuer les tensions dans la région et recenser les secteurs où la coopération pourrait progresser. Il a inspiré de nombreux processus du même genre et a apporté des idées et des éléments utiles au processus de Barcelone.
Une quatrième et dernière Conférence de la CSCM, qui s'est tenue à Nauplie (Grèce) en février 2005, a marqué la fin du processus CSCM à l'UIP. Pendant la conférence, les participants ont en effet décidé de créer la première institution politique vraiment méditerranéenne : l'Assemblée parlementaire de la Méditerranée. La session inaugurale de l'Assemblée s'est tenue les 10 et 11 septembre 2006 à Amman (Jordanie).
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