Conjointement avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), l’UIP a organisé du 3 au 5 novembre 2008 un séminaire pour commémorer le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Une centaine de parlementaires venus de quelque 40 parlements nationaux ont pris part à ce séminaire ainsi que des experts internationaux (voir liste finale des participants ci-dessous).
L’évènement a été inauguré par Mme Elissavet Papademetriou, Vice-présidente du Comité exécutif de l’UIP et Deuxième Vice-présidente du Parlement hellénique, et M. Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division du Conseil des droits de l’homme et des traités au HCDH.
La Déclaration universelle des droits de l’homme a marqué le début d’une ère nouvelle emprunte d’espoir pour le respect de l’égalité et de la dignité dues à tous les êtres humains. Elle a ouvert la voie à l’élaboration d’un très large éventail de traités internationaux et régionaux et à la création de nombreuses organisations de promotion et de défense des droits de l’homme. Elle a également contribué à légitimer l’évocation des questions relatives aux droits de l’homme dans le monde entier et a conduit les gouvernements nationaux et la communauté internationale à les inscrire à leur ordre du jour. Néanmoins, parallèlement à ces succès remarquables, les soixante dernières années ont aussi démontré qu’en l’absence de volonté politique et de moyens, le respect des droits de l’homme n’est rien autre qu’un vœu pieux. Les droits économiques, sociaux et culturels en particulier sont depuis longtemps délaissés. Dernièrement, certains droits fondamentaux ont été malmenés par la lutte contre la criminalité et le terrorisme et d’aucuns pensent que l’invocation de plus en plus fréquente des spécificités culturelles constitue une menace pour la notion-même d’universalité des droits de l’homme.
Durant le séminaire, les participants ont examiné ces questions de près en commençant pour ce faire par analyser le cadre juridique international établi depuis l’adoption de la Déclaration universelle en matière de droits de l’homme. En outre, ce séminaire a permis d’identifier des moyens concrets pour les parlements de s’attaquer aux difficultés anciennes et nouvelles en matière de promotion et de protection des droits de l’homme.
Le résumé des débats et les recommandations exposés par le Rapporteur du Séminaire, M. Mohamed Ahmed Idris, Membre de la Chambre des représentants du peuple de l’Ethiopie, figurent dans le document séparé ci-dessous. |