Face aux conséquences de la traite d’enfants aux fins d’exploitation de leur travail, il requiert une action concertée des principaux acteurs, notamment le parlement, dans la lutte contre cette pratique. C’est dans cette optique que l’Union interparlementaire, en collaboration avec le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO-OCDE) et avec le soutien financier du Royaume de Belgique, vient de lancer un projet de deux ans en vue de coordonner les actions parlementaires dans le cadre de l’harmonisation des stratégies de lutte contre ce fléau au niveau régional.
Première activité d’une série que prévoit ce projet, la Conférence régionale de Cotonou vise à sensibiliser davantage les parlementaires aux conséquences de la traite d’enfants, à les familiariser avec les normes internationales et régionales interdisant la traite d’enfants aux fins d’exploitation de leur travail et à adopter une feuille de route devant orienter les actions à mener en faveur de l’éradication de cette pratique.
Une vingtaine de parlements d’Afrique de l’Ouest et du Centre, de même que des parlementaires de la France, de la Confédération Helvétique, du Royaume de Belgique et des Etats-Unis prendront part à cette importante rencontre. |