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Résolution adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur Le Conseil directeur de l'Union interparlementaire, se référant au cas de Sheikh Hasina, chef de l’opposition au Parlement du Bangladesh au moment du dépôt de la communication, exposé dans le rapport du Comité des droits de l’homme des parlementaires (CL/189/11b)‑R.1), et à la résolution qu’il a adoptée à sa 188ème session (avril 2011), rappelant que, selon le rapport du Ministère de l’intérieur de mars 2010, l'enquête relative à l'attentat à la grenade d'août 2004 contre Sheikh Hasina, alors chef de l'opposition, et d'autres membres de la ligue Awami, qui a fait de nombreux morts et blessés, a révélé ce qui suit : l’attentat a été décidé lors d’une réunion qui s’est tenue dans les bureaux de M. Abdus Salam Pinto, alors Vice-Ministre; son frère, Moulana Mohammad Tajuddin, a fourni les grenades qui ont servi à l’attentat; l’ancien Ministre de l’intérieur, M. Lutfozzaman Babar, et M. Salam Pinto ont apporté un soutien administratif et financier et le gouvernement d’alors a organisé le départ de Tajuddin du Bangladesh; l’attentat a été exécuté avec l’aide de militants islamistes du Horkatul Jihad al Islami (HuJi), dont plusieurs ont été arrêtés en relation avec cette affaire, notamment le chef du groupe, le mufti Hannan Munshi, considérant que, selon les informations fournies par des membres de la délégation bangladaise durant la 125ème Assemblée de l'UIP, après de nombreuses prolongations du délai dans lequel le rapport final de l’enquête devait être remis, le 2 juillet 2011, le Département des enquêtes criminelles (CID) a déposé un acte d’accusation supplémentaire contre 30 autres personnes, dont Lutfozzaman Babar, Tarek Rahman, Premier Vice‑Président du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et fils de l'ancien Premier ministre (Khaleda Zia), Ali Ahsan Mohammed Mujahid, Secrétaire général du Jamaat E Islami Bangladesh et Harris Chowdhury, conseiller politique de Mme Zia, au titre des articles 120 b), 324, 326, 307, 302, 201, 118, 119, 212, 217, 218, 330, 109 et 34 du Code pénal, ainsi que, dans une section séparée de l'acte d'accusation, au titre de l'article 3.4.6 de la loi sur les substances explosives; que l'affaire est maintenant entendue par la chambre des référés du Court of Metropolitan Session Judge, considérant que la source mentionne aussi, sur la base de l'acte d'accusation, le neveu de Mme Zia, M. Saiful Islam Duke, deux anciens directeurs généraux du Renseignement de la sûreté nationale et deux anciens chefs de la police, considérant en outre les informations suivantes fournies par la source :
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